Salut tout le monde ! Pourquoi j’ai encore fait une petite pause sur le blog depuis Noël ? Un seul coupable Civilization 6 sur Switch ! Je n’avais pas voulu me lancer dedans sur PC, et bien que j’ai résisté à l’acheter sur Switch, j’ai finalement craqué, et me voilà repris dans le piège infernal et addictif de Sid Meier. A peine quelques mois après m’être sorti de Breath of the Wild…

Civilization est certainement un des jeux auquel j’ai passé le plus d’heures dans ma vie ! Civilization IV sur PC et Civilization Revolution sont les deux épisodes auxquels j’ai le plus joué.

J’étais arrivé à un certain niveau : à chaque tour, chaque mouvement était calculé. Pour finir un Civilization en mode divinité, il faut maîtriser tous les aspects du jeu : croissance démographique, production, diplomatie, économie…

Le temps de prise en main d’un Civilization se compte en dizaines d’heures.

Alors quand Civilization 6 est sorti sur PC, je n’ai pas voulu perdre encore toutes ces heures à jouer et à comprendre les principes fondamentaux de ce nouvel opus, qui propose en plus beaucoup d’évolutions et de nouveaux concepts de jeu.  

Et puis finalement, pendant les fêtes, j’ai téléchargé Civilization VI sur ma Switch, et j’ai lancé une première partie.

civilization 6 switch

Je n’avais pas du tout peur d’être déçu

J’avais peur d’y perdre tout mon temps libre. J’avais peur de faire ces rêves la nuit – limite fiévreux – où je vois des unités se déplacer et mes villes se développer…

Civ Six

Première partie en mode Colon (le plus facile), très laborieuse.

J’ai eu quelques difficultés avec la gestion des populations de mes villes et j’ai été surpris par le fait qu’il n’y avait plus de victoire économique possible.

Les seules façons de gagner sont :

  • victoire culturelle, en générant plus de touristes externes que de touristes internes ;
  • victoire religieuses, en convertissant toutes les autres capitales à votre religion ;
  • victoire territoriale, en capturant toutes les capitales des autres civilisations ;
  • victoire scientifique, en construisant et en envoyant des modules dans l’espace.

Mes débuts laborieux

J’ai débuté en essayant une victoire culturelle. Je me suis fait latter en à peine 300 tours par le Japon avec une victoire scientifique.

J’ai enchaîné en tentant une victoire scientifique, cette fois-ci c’est le développement insolent du tourisme des Espagnols qui a eu raison de ma civilisation.

Perte de patience

Après deux parties et déjà une bonne dizaine d’heures de jeu, j’avoue avoir commencé à perdre patience !

Moi qui gagnais en mode divinité dans Civilization Revolution, comment pouvais-je me faire éclater si facilement en mode Colon dans ce nouvel opus ?

Il me fallait comprendre les principes de gestion de mes villes : le fonctionnement des bâtisseurs, le rôle des quartiers, le subtil équilibre entre croissance de la population et construction d’habitations et de loisirs.

Comprendre les nouveaux concepts de Civilization VI

Pour remporter une partie, il me fallait comprendre :

  • comment bien utiliser les doctrines selon mes objectifs court-termistes et non pas selon mes objectifs de fin de partie.
  • comment optimiser mes recherches scientifiques pour avoir accès à certaines ressources comme le pétrole.
  • le fonctionnement et l’importance des routes commerciales,
  • le rôle des Cités-Etats.

Je devais aussi comprendre que dans ce sixième épisode, on ne peut pas compter sur une ou deux villes optimisées pour bâtir un empire ; il faut créer plusieurs villes pour suivre le rythme du développement des autres civilisations.

Premières victoires

A ma troisième partie, après un peu de Civilopédia et de recherches forumesques, j’avais déjà un peu mieux compris les subtilités de ce Civilization VI.

J’ai remporté ma première victoire culturelle avec les Grecques.

Pour ma quatrième partie, j’étais plus confiant : j’ai pris les Allemands pour, devinez-quoi, une victoire militaire ! Sans trop y croire…

En me concentrant sur la construction de quartiers militaires et scientifiques, j’ai rapidement pu prendre de l’avance sur le niveau technologique de mes unités, et je me suis lancé à la conquête des autres civilisations.

J’ai commencé par annexer toutes les villes du Japon, sauf deux. Je leur ai alors proposé un traité de paix dans lequel le Japon devait me céder sa dernière ville en dehors de sa capitale.

Puis j’ai continué mon expansion.

J’ai dédié au maximum les villes que j’annexais à la production d’or en construisant des ports et des plateformes commerciales avec marchés, banques, bourses. Tout cet or m’a permis d’améliorer mes unités au fur et à mesure que je découvrais de nouvelles technologies. Au final, mes spadassins sont devenus des unités d’infanterie modernes.

Au bout d’un moment, j’avais pris tellement d’avance sur les autres civilisations que je me suis stoppé dans ma folle conquête territoriale. Sinon j’aurais terminé ma partie en 1600…

Là, j’avais étouffé toutes les autres civilisations, ça allait me permettre de faire des tests : créer un parc national, construire un porte avion et un sous-marin nucléaire, lancer le projet Manhattan de la bombe atomique. Cela me serait utile pour mes futures parties.

civilization 6 switch

Je me suis aussi amusé à faire des expériences comme créer une ville sur une parcelle de terre au beau milieu de l’océan. Grâce à l’or que j’avais accumulé, j’ai pu “sponsoriser” toute une équipe de bâtisseurs pour exploiter les ressources alentours, et toute une flotte de marchands pour m’apporter la production dont je manquais cruellement isolé sur mon île.

civilization 6 switch

Bref, ça y est. Je commence à maîtriser ce sixième Civilization, et de longues parties m’attendent ces prochains mois.

Objectif : une victoire de chaque type en mode divinité. L’espoir fait vivre je sais.

Civ Switch

Petit aparté sur l’adaptation de ce Civilization 6 sur la console Switch.

Je tiens à saluer la performance !

Civilization utilise énormément de commandes, de volets, de menus… De fait, il est toujours un peu délicat de porter ces jeux sur console (quand ils ont été développés sur PC).

La première difficulté concerne la répartition des actions sur les commandes ; la seconde concerne la jouabilité qui doit rester dynamique avec des écrans attrayants (il faut se creuser la tête pour rendre digeste le rapport des villes par exemple).

Ici, sur Switch, c’est vraiment très bien fait.

Non seulement le jeu est beau et les graphismes sont agréables, mais la jouabilité sublime le tout.

On passe d’un volet d’information à l’autre hyper-rapidement, et il y en a des dizaines !

Le seul petit reproche qu’on pourrait faire, c’est que le jeu a tendance à ramer lorsque les parties sont avancées.

Mon avis sur ce nouveau Civilization, maintenant que je maîtrise

Eh bien comme je le disais plus haut, je n’avais pas peur du tout d’être déçu. Jusque là Sid Meier ne m’a jamais déçu et ici encore la promesse est 100% tenue selon moi.

Et puis maintenant que j’ai quelques victoires à mon actif, je me sens mieux.

civilization 6 switch

Le nouveau fonctionnement des bâtisseurs, des quartiers, et des ressources, oblige à toujours avoir un œil sur ses villes et à sélectionner rigoureusement à quoi vous allez dédier votre production en tenant compte des besoins pour la croissance de vos ville et des objectifs de développement de votre civilisation.

La gestion des doctrines, les quêtes proposées par les cités-états, la répartition de vos émissaires, la gestion des inspirations, la carte divisée en cases octogonales, sont autant d’éléments qui nécessitent d’être pris en compte pour bien gérer une partie.

Je suis beaucoup plus un joueur-console qu’un joueur-pc. C’est pourquoi j’ai beaucoup joué au Civilization Revolution. Je pense qu’avec Civilization VI, je suis repartie pour quelques années !