Attention, à lire uniquement si vous avez lu le Cycle de Fondation !
Si vous ne l’avez pas lu, lisez cet article.
Je poste cet article car j’ai été énormément surpris par la fin du dernier tome du Cycle de Fondation : Terre et Fondation de Asimov. Si vous avez lu le Cycle de Fondation, je vous invite à débattre de la fin sur cet article.
La quête de la Terre est si passionnante et les mystères qui l’entourent si nombreux, que je n’ai pas compris pourquoi Asimov avait décidé de conclure son histoire ainsi.
Alors qu’on s’attend à une révélation incroyable et qui donne sens à toute l’intrigue du mystère autour de la Planète des Origines, on se retrouve presque en hors-sujet ; j’ai eu l’impression de lire la fin d’un autre bouquin. À croire que Asimov a volontairement voulu décevoir le lecteur…
Tout le long, on attend de trouver la Terre et d’y atterrir enfin, et non. Finalement, la Terre est bel et bien devenue radioactive comme le disait déjà Munn Li Compor au début du tome précédent Fondation Foudroyée.Nous voilà donc sur la Lune avec ce Daneel Olivaw qui remet tout l’enchaînement du Cycle en cause nous apprenant même avoir inventé la psychohistoire. Non seulement la fin est difficilement compréhensible du fait qu’elle remet en cause tout ce qu’on a lu, mais j’ai trouvé qu’il y avait un manque de cohérence avec toute la lecture.
Je me demande si Asimov n’est pas allé trop loin à la fin de Fondation pour tenter de relier ce Cycle à ses autres ouvrages.
L’avant-propos de Asimov explique que Terre et fondation est le cinquième et dernier volume d’un Cycle mais qu’il peut être lu indépendamment des autres tomes. Je n’imagine même pas la déception plus grande encore de celui qui ne lit que ce dernier volume consacré à la quête de la Terre ; il doit halluciner : si on prend ce volume indépendamment des autres, c’est un beau partage en couille (entre Phalom et Olivaw…)
Plus j’y pensais après l’avoir terminé, et plus je trouvais la fin tirée par les cheveux…
L’explication de Trévize pour justifier le choix de Galaxia manque cruellement de sens, si on la met en relief avec ses autres réflexions argumentées au cours du bouquin. Il nous parle tout à coup d’une menace extérieure à la Galaxie, pour la première fois après 2500 pages ! Et ce serait là, la justification de Galaxia, alors que plus tôt Trévize nous dit préférer son individualité d’isolat à la cohérence et au fonctionnement de la galaxie, par contre face à une menace extérieure à la galaxie, non ? Et puis ça ne le dérange pas plus que ça qu’un robot ait planifié tous les événements récents de sa vie pour l’amener jusqu’à lui ?
Franchement, le Cycle de Fondation est tellement une histoire incroyable, qu’il y avait matière à faire une fin exceptionnelle ! Je m’en suis imaginé plusieurs différentes au cours de la lecture, sur la véritable nature de la Terre etc… Et je les aurais toutes préférées à la fin de Asimov.
Bref, je n’ai pas trouvé la fin adaptée du tout. D’autant plus que Asimov continue d’écrire Fondation après ce tome, mais au lieu de nous faire une suite à cette fin tordue, il nous refait un début, alors qu’on sait maintenant que la psychohistoire n’est même pas l’invention de Seldon… Vraiment très bizarre… Ou alors peut-être qu’il y a un truc que je n’ai pas compris.
Mais enfin du coup, j’aimerais bien en parler avec d’autres personnes qui ont lu Fondation.
Qu’avez vous pensé de la fin ?
PS : Dans vos commentaires, si vous faites la liaison avec Le Second Cycle de Fondation, gardez à l’esprit que je ne l’ai pas encore lu. Merci 🙂
Je suis heureux de pouvoir partager mon avis quant à la fin de cette série magnifique.
A la lecture de la dernière partie du cinquième tome, j’ai trouvé l’ensemble très laborieux, confus et également tiré par les cheveux.
Beaucoup d’explications de Trevize, surtout ces déductions, sont moins claires que dans le reste du livre. J’attendais énormément de Phalom, une monté en puissance de cette “emmerdeuse”. Ce personnage semble être un boulet, autant pour Trevize que pour Azimov qui ne savait plus quoi en faire, plutôt qu’un personnage essentiel à la conclusion. Histoire de mettre un peu de maternalisme dans son oeuvre peut-être?! On est d’accord, la fusion à la dragon ball Z c’était moyen.
Quant à la trame du 4iem et 5iem tome, je suis simplement déçu qu’ils ne soient pas liés directement au plan Seldon.
Placer Seldon au rang de dieu protecteur (dans les trois premiers tomes) avec ses apôtres au fil des siècles est génial. Le Tome 5 démystifie un peu tout cela. Néanmoins, ces deux tomes ont le mérite de ne pas rentrer dans la répétitions des crises Seldon, ce qui aurait pu donner deux tomes de trop (Cf séries télés).
Les personnages sont attachants, les dialogues parfaits et l’idée de Galaxia énorme. Bien que j’aurais aimé la victoire de la seconde fondation sur la première.
L’idée de Galaxia qui supplante le plan Seldon ne me dérange pas, au contraire. Le plus gênant personnellement, c’est que Galaxia ne fasse pas partie du plan Seldon, n’en soit pas la continuité, mais soit plutôt un plan antérieur crée par le robot lunaire.
L’idée de ce robot créateur est intéressante, mais il arrive un peu comme un cheveux sur la soupe. On ne sait quasiment rien de lui avant la fin. A aucun moment on se prend à rêver d’une puissance supérieure au plan Seldon tirant les ficelles. J’aurais préféré, pour garder la même fin, qu’on en sache un plus sur lui à travers les légendes et les archives de Pelorat tout au long de leur quête afin de le déifier. En tout cas, quelle fin imprévisible et à l’image du récit.
.
D’autre part, la conclusion me laisse perplexe et ne répond pas à toute mes questions (j’ai peut être pas été assez attentif). J’ai pas vraiment compris pourquoi la planète est devenue radioactive par exemple, ou encore pourquoi la scission entre les robots et les hommes? Après avoir lu la fin, l’argument de l’homme trop assisté, expliqué plus tôt dans le livre, ne m’a pas vraiment convaincu. Il en est de même avec la suppression des archives de la Terre. Il faut dire que l’insistance de Trevize tout au long du roman sur ce point est vraiment important et les trois lignes qui y répondent ne sont pas spécialement convaincantes (avis perso).
Pour conclure, cette série est tellement bien ficelée qu’il est normale que l’on soit chagriné par la conclusion qui arrive un peu trop rapidement à mon goût. Je dirai que jusqu’au tome IV, la saga n’a zéro défaut et tout tiens la route mais le finish du V chamboule tout et pas forcement dans le bon sens.
Salut Julien,
Merci d’avoir partagé ton ressenti 🙂
Effectivement Phalom aura été un boulet jusqu’au bout !
Personnellement, la trame des deux derniers tomes qui s’éloigne du plan Seldon ne m’a pas plus dérangé que ça. Au contraire, j’ai trouvé que cette quête de la Terre était passionnante. Mais c’est vrai qu’il est dommage que Seldon perde ce statut de demi-dieu.
“Le robot arrive comme un cheveux sur la soupe”
C’est exactement ça. L’idée aurait clairement due être plus développée en amont dans le Cycle de Fondation. En fait pour en avoir parlé avec d’autres lecteurs de Asimov, Olivaw apparaît dans bons nombres de ses autres œuvres, en gros pour profiter pleinement du Cycle de Fondation – et de cette fin – il faut lire ses autres bouquins. Apparemment il y a une chronologie et une connexion entre chacun de ces ouvrages, j’imagine que la fin de Fondation doit avoir plus de sens pour celui qui a lu tout Asimov.
Car comme toi la fin n’a pas répondu à toutes mes questions… Et pour les autres la réponse était vraiment rapide et peu convaincante.
J’ai adoré la lecture de Fondation, et je ne peux pas rester sur cette note décevante de la fin… Donc je pense que je vais m’enquiller le reste.
As-tu lu Prélude et Aube de Fondation ? Tu as vu qu’il y avait une suite “Le Second Cycle de Fondation” écrit par d’autres auteurs ?
Bon comme j’ai dit sur mon autre commentaire mon impression est très mitigée.
J’ai clairement ADORE les 3 premiers tomes, toutes ces histoires relativement courtes, reliées entre elles avec comme thème principal la poursuite du plan Seldon
J’ai également aimé les tomes suivants, mais plus comme un roman indépendant, un spin off quoi… En fait l’impression est bizarre parce que en les considérant dans la continuité du début de l’histoire, ça change du tout au tout, que ce soit au niveau des problèmatiques abordées ou même de la structure du récit. Mais d’un autre côté, si on considère uniquement ces 2 tomes, c’est assez WTF….
Bref ça part légèrement en sucette ^^ j’aurais vraiment aimé que l’histoire continue son déroulement initial jusqu’à la fin des 1000 ans
Sinon concernant la fin, avec une histoire qui traîne en longueur depuis 2 tomeset au vu du déroulement, on sent déjà une bonne centaine de pages avant que que ça va être précipité, avec des explications bancales, donc forcément décevant!
Je vais faire un petit break avant de m’attaquer aux 2 préquelles, et si tu as d’autres livres d’Asimov à me conseiller je suis preneur 😉
J’aurais beaucoup aimé aussi une continuité dans le déroulement du Plan.
Finalement la fin de Seconde Fondation était vraiment superbe et clôturait très bien l’histoire. Elle laissait en suspens le Plan mais l’histoire était parfaite.
Cela dit j’ai quand même beaucoup aimé voyager avec Trévize et Pélorat à la recherche de la Terre.
Ta comparaison avec un spin off est assez judicieuse je dois dire. J’avais lu plusieurs critiques qui disaient que le plus intéressant à lire, c’étaient les trois premiers tomes.
Cela dit il y a un truc de cool quand tu commences Prélude, c’est que tu retrouves Seldon, et là tu te rends compte qu’il t’avait manqué…
Je viens de finir le tome V du cycle fondation et je suis carrement déçu.
Le coup du 3ème axiome fondamental de la psychohistoire,foireux car il peut y avoir d’autre especes dans d’autres galaxie … mouais je m’attendais à mieux.
Si je reprends toutes les discussions entre Joie et Trevize dans ce tome sur oui/non c’est mieux l’isolat/gaia ca doit bien faire une centaine de pages et la on te torche une fin en grosso-merdo 20 pages qui est sensée expliquer de l’origine de la psycho-histoire, jusqu’à la raison du choix de galaxia.
Non et puis parlons en de ce choix: il vaut mieux choisir une galaxie unifié en 1 être global au cas où de méchants alien venus d’une autre galaxie voudraient nous attaquer. On serait alors plus fort pour leur résister.
Mais on est totalement à côté de la plaque par rapport au débat qu’il y avait jusqu’ici entre Trevize et Joie …
Sans parler de l’incohérence entre gaia/galaxia qui est sensée être une entité de hippie peace out, respect de la vie sous toutes ses formes toussa toussa et je cite la justification de Trévize :
“La seule défense possible est de réaliser Galaxia , qu’on ne peut faire se retourner contre elle-même, et qui pourra donc affronter les envahisseurs avec le maximum de force”
Nieinn ?
Tout ça pour un système de défense avancé au final ^^
Autre point qui me laisse sur ma faim: les deux dernières phrase du bouquin avec Trevize qui dit “ce n’est pas comme si l’ennemi était déjà parmis nous” puis qui regarde Fallom “hermaphrodite, transductive, différente”
Ceci combiné aux pressentiments depuis le début de Trévize comme quoi la gamine est un mauvais présage….
=> c’est “la vérité est ailleurs” avant l’heure ou il reprend ce thème (Fallom, ennemi infiltré) dans un autre bouquin ?
Et ben… Je vois que cette fin du Cycle de Fondation en laisse perplexe plus d’un…
Concernant le cliff-hanger final (ennemi infiltré toussa), j’ai lu sur un autre site qu’Asimov comptait effectivement faire une suite mais ne l’avait pas réalisée par manque d’inspiration.
Je te conseille vivement de lire l œuvre d asimov sur l édition publié par Omnibus, car tous les recits ont été classés dans l ordre recommandé par asimov…. Le dernier cycle de fondation trouve tout son sens, et finis sur cette mélancolie, et sur ce sentiment d’avoir lu un livre/manuel qui nous montre notre “futur”
Merci du conseil Nicolas, j’ai cru comprendre effectivement que Fondation faisait partie d’un tout et qu’il fallait lire l’oeuvre intégrale de Asimov pour que tout prenne sens.
Je suis dans Prélude à Fondation actuellement, que j’ai eu un peu de mal à démarrer mais dans lequel ça y est, je suis lancé. Après L’Aube de Fondation, je reprendrai la lecture dans l’ordre recommandé par Asimov.
A+ 😉
[…] (uniquement si vous avez lu le Cycle de Fondation) à lire cet article dans lequel je partage mes ressentis sur les cinquante dernières pages de Terre et Fondation, le dernier tome du […]
Effectivement, comme certains d’entre vous, j’ai lu le cycle de Fondation avant certaines autres de ses œuvres, ce qui nous empêche de bien comprendre certains détails.
Je vous conseille de lire les 4 tomes suivants, faisant partie du cycle des robots, et mettant en scène le détective Elijah Bailey et surtour le robot R. Daneel Olivaw :
Les cavernes d’acier
Face aux feux du soleil
Les robots de l’aube
Les robots et l’empire
Cela vous permettra non seulement de comprendre la genèse de R. Daneel mais également de l’Empire galactique, rien que ca! Ces 4 tomes sont un bonheur à lire, n’hésitez pas.
ps : j’ai vu que d’autres auteurs de SF avaient écrit une suite au cycle de Fondation. Je ne les ai pas lus pour ma part :
Fondation en péril
Fondation et chaos
Le triomphe de Fondation
[…] voilà, en lisant le cycle dans ce sens là (l’ordre de publication), j’avais été déçu par la fin. Puis en lisant Prélude à Fondation , je découvrais que finalement cette fin (qui m’avait […]
Je vous conseille avant de lire les 4 tomes faisant partie du cycle des robots, et mettant en scène le détective Elijah Bailey et le robot R. Daneel Olivaw , la dernière nouvelle contenue dans le recueil ” la mère des mondes” qui explique la situation entre spatiens et terriens
Ok, merci du conseil, je vais bientôt me lancer dans le Cycle des Robots, j’en parlerai sûrement le blog.
a+
Etant un inconditionnel d’Asimov et particulièrement des deux Cycles, j’ai moi aussi été relativement déçu de ses deux derniers tomes mais j’ai toujours plaisir à lire ses écrits et la connexion qu’il fait entre les deux Cycles est assez jouissif pour toute personne ayant lu les Robots mais avec du recul c’est globalement plutôt négatif dans l’intérêt de l’intrigue selon moi.
Le fait qu’il ne l’avait pas anticipé au moment de la rédaction originale (entre 1950 et 1960) fait que tout cela et un peu tiré par les cheveux. Il ne faut pas oublier non plus qu’il n’était pas très motivé pour écrire ces tomes (les Préludes, le 4 et 5 de Fondation et le 5 et 6 des Robots) mais sous la pression des fans et des éditeurs il a fini par céder, la qualité s’en ressent, l’inspiration s’est un peu perdue mais sa qualité d’écriture est toujours présente.
Globalement, ces livres qui ont été écrit dans les années 80 restent très intéressants et replonger dans cet univers est toujours un plaisir, le 5 et 6 des robots étant selon moi les plus réussis. Personnellement, Les Robots est le Cycle le plus réussi car sans fausse note donc je pense que tu ne seras pas déçu ! Attention cela a fait de moi un inconditionnel de la robotique en général, les premiers robots humanoïdes apparaissent déjà ( http://www.humanoides.fr/2014/06/25/les-creatures-dhiroshi-ishiguro-employees-dans-un-musee-de-tokyo/ ) à quand verra-t-on la réplique de notre cher R.D.Olivaw ?
@I,Rbot
Merci pour ton commentaire 🙂
C’est vrai qu’on ressent bien que l’écriture n’a pas du tout été faite au même moment pour les derniers tomes, mais ça reste quand même très bon à lire !
En plus de mener des intrigues pleines de bonnes idées, Asimov a ce don de faire avancer l’histoire à travers les dialogues et ça rend la lecture vraiment prenante. J’adore aussi sa façon de retourner la situation, de faire des révélations…
Fondation restera pour moi plus qu’une découverte, c’est un super souvenir !
Je suis en train de lire deux autres bouquins que j’ai bientôt finis, ensuite j’attaque Le Cycle des Robots ! Je suis d’ailleurs un peu dégoûté de ne pas avoir commencé par Les Robots mais j’espère que dans l’autre sens les liaisons entre les deux cycles sont toutes aussi jouissives (?)
Sinon pour ton lien sur les humanoïdes, très intéressant !!
J’ai toujours été moi aussi fasciné par les robots, pour moi c’est Terminator qui m’a mis dedans.
Les machines qui dépassent l’Homme, c’est une thématique qui m’a toujours attirée.
Et on est en train d’y venir !
Bonjour,
Pour ma part je viens de terminer le cycle de la Fondation et je suis très content d’avoir commencer ma lecture d’Asimov par le Cycle des Robots, ce qui m’aura permis d’apprécier la révélation finale à sa juste valeur, connaissant déjà le personnage de Daneel Olivaw et ce que sa présence implique.
Il faut savoir que c’est sur la fin de sa vie qu’Asimov écrivit les deux derniers tomes de La Fondation et des Robots, ceux-ci créant ainsi le lien entre les deux cycles, formant ainsi une grande fresque s’étendant sur plus de 20,000 ans …
Je conseille fortement à tout ceux qui souhaite découvrir Asimov de lire en premier lieux les Robots avant la Fondation.
Bien que l’ordre idéal reste à mon avis l’ordre des sorties.
Quant à l’allusion finale de Trevize au sujet de Fallom, il ne faut pas prendre cela comme un sous-entendu sur son appartenance à une vie extraterrestre (mot qui n’a d’ailleurs pas lieu d’être chez Asimov, on parle plutôt ici de vie “extragalactique”), mais il souligne simplement sa peur des Solariens, qui sont en réalité bien supérieurs aux humains en tout point, et pourraient, s’ils le voulaient, conquérir la galaxie (on se souviendra que le Mulet a presque réussi cet exploit seul).
En tous cas, je suis très heureux d’avoir découvert cet auteur absolument génial, et je serai ravi de débattre sur le sujet.
Bonjour,
Avant toutes choses je voudrais préciser que je n’ai pas lu le cycle des Robot (mais cela ne devrait pas tarder…) et pour tous dire je ne dirais pas que la fin m’ai déçu, surpris oui, mais pas déçu.
Enfait mon principal reproche et que cette fin offre la possibilité d’une suite (qui n’existe pas me semble-t-il) mais qui me donne sincèrement envie (ne nous mentons pas, une situation de guerre entre un empire intergalactique composés de centaines voir de millier de races alien et une organisme galactique humain dont les membres ont de puissant pouvoirs psychiques est tous de même épique).
Certes je dois avoué que j’avais plutôt soutenu la Seconde Fondation (Gendibal en fait que j’avais vraiment apprécié) mais le dénouement a du sens, Galaxia est en effet mieux pour l’humanité puisqu’elle est en constante rébellion avec elle même, et dans le cas d’une invasion intergalactique serait en effet la seule réponse efficace de l’humanité.
Quand au robot qui tombe comme un cheveux sur la soupe je ne pense pas, le thème de robot omnipotent avait déjà été évoqué avec la théorie disant que ces êtres omnipotents avaient choisis l’univers (puis qu’il en existe des infinités) dans la quelle l’humanité seule s’était développé dans cette galaxie, c’est en tous cas ce à quoi ce vénérable robot m’a fait penser.
Quand aux différences entre la Trilogie originelle et ces deux tomes, il suffit de lire le prologue, Asinov ne comptait pas écrire une suite à la trilogie et quand il écrivit la “fondation foudroyé” il ne comptait pas écrire le suivant, j’ai pour ma part trouver ce changement de ton est de narration plutôt agréable et compréhensible puisque c’était ce qui “achevait” l’avenir de l’humanité… Je ne nie pas que le Plan Seldon aurait pu avoir une plus grande importance dans ce Ve tome, mais je comprend tout à fait l’auteur.
Ps: Je souhaite m’excuser de mon pauvre vocabulaire et de mon plus pauvre encore orthographe, mais tant actuellement en échange de longue durée à l’étranger, je perd un peu mon français…
Cordialement
Bon, je sais pas si ce post “vit” toujours mais après avoir récemment fini les 5 tomes de fondation, Je souhaitais partager mon avis quelque part et ceux surtout sur la fin du second tome. Pour simplifier cela je faire une petite analogie : pour moi c’est comme si on était en vacance pendant une semaine dans une ville quelconque, que tout les jours on mangeait à un restaurant 3 étoiles mais que le dernier jour, l’on devait manger au McDo de l’aeroport. Fondamentalement le McDo n’est pas si mauvais, mais comparé au reste cela reste décevant. Bien sur par restaurant 3 étoiles j’entends les 4 premiers tomes et la quasi totalité du tome 5 et part fast-food les 50 dernières page du tome 5
Bonjour à tous, mon point de vue quant à cet fin cycle est que je n’osais en espérait tant, en somme je suis comblé. J’ai tous lieu de penser qu’au cour du cycle de fondation ,l’on nous expose quantité de façon d’exister ,nous armant ainsi de référence s’additionnant à celle que tout un chacun possède naturellement, du mois je l’espère ,en vue d’un dénouement ou en nous transposant au travers de Trevize , il nous incombe d’appréhender ce que peut bien représenter la plus idéal des façon d’exister . Quant à cette dernière phrase elle nous donne selon moi la clef de réflexion nous permettant de déduire se choix que Trevize revendique comme, (et il ne mérite selon moi que l’on n’y accorde pas plus d’importance que cela) outre un mode d’existence prévenant quasiment toutes dérivent d’isolats, le moyen de mètre un terme à la menace latente que représente Solaria tout en espérant que le temps nécessaire à l’édification de Galaxia ne soit le témoin de quelque force que celle-ci ne serait encore en mesure de contrer ,notamment d’ailleurs , provenant de Solaria.
Ainsi donc il rempli sont rôle et s’assure du destin de sa galaxie sans qu’il lui faille immédiatement abandonner son individualité . Le plan Seldon quant à lui à indubitablement permit tous se qui fus possible par la suite, à commencer par la technologie permettant à Trevize de rejoindre Gaïa mais bien entendu tous le reste , une galaxie majoritairement civiliser par exemple ainsi que plus important encore, un avenir et une alternative à Galaxia qui comme nous le savons ,aurais pu ne pas aboutir.
Pour ma part j’estime les probabilité au sein d’une galaxie q’un événement donner ai lieu avoisinant les 100%, sur une durée suffisamment longue j’entend ,de se fait tous ne s’avère être qu’une succession de concours de circonstance , et ceux dont Asimov nous a gratifier de sont incommensurable talent de compteur m’a ravie des mois durant .
J’ajouterais pour conclure que compte tenu des probabilités que survienne un événement donner au sein d’une galaxie, alors au sein des milliards de galaxie que compose notre univers j’ai l’intime conviction que tous s’est produit , se produit en ce moment même et se produira et ce , probablement même une multitude de fois simultanément ,… C’est pourquoi tous univers imaginé et qu’il me soit donner de parcourir que soit par la lecture ,le jeux , le cinéma ou bien d’autre encore , comporte une certaine part de réel a mes yeux .
Je suis tout aussi déçus que vous, après avoir lu les 5 tomes de fondation, j’ai lu aussi une partie de robot (qui tenait plus à cœur à Asimov (je pense) que le cycle fondation). Il faut savoir avant tout chose, que les trois premiers volumes, sont issue d’une écriture d’inspiration. Asimov les avait imaginés et couchés sur le papier de sa propre initiative et envie. Mais il n’en va pas de même pour le 4 et le 5. Ces deux volumes, sont des Titres commerciaux. Des commandes de son éditeur du fait du succès des 3 premiers.
On le comprends en lisant:
la postface du 4 et l’avant-propos du 5. La postface du 4 donne une liste d’œuvres (livres) D’ Asimov (il devait se douter que certaine choses coincées), qui permettent de comprendre un peu mieux l’œuvre. Quant à l’avant-propos, il explique bien que les deux derniers tomes, sont des commande de sont éditeur (Doubleday, qui le somma en 1981 de lui livrer un tome de huit cent mille signes, soit le double de chacun des volumes précédents,… (source: avant-propos Fondation 5 Isaac Asimov 1986)). Et un autre un peu plus tard …
Je pense qu’une œuvre commercial, commandée, et avec des critères imposés, ne peut être dans la continuité d’une ouvre inspirée. D’où je pense toutes les dissensions entre la première partie et la deuxième. De plus elles n’ont pas été écrite à la même époque, et l’influence s’en ressent.
Mais dans l’état d’esprit ou j’ai finit ma lecture du 5, j’aurai préférer m’arrêter au troisième. Je m’attendais à tout, mais pas à cette fin en effet. Déjà, j’ai l’impression qu’il me manque 500 ans d’histoire… Car on aura pas vu le millénaire prévus par Seldon dans son entier. Les trois premiers tomes traitent de 500 ans d’histoire, et les deux derniers de quoi quelques mois ? ! … Ensuite plein de questions sont soulevées, et j’ai l’impression qu’il y a peu de réponses. Comme le problème de la radioactivité de la Terre. Après c’est peut être moi qui suis passé à coté de quelque chose, beaucoup de chose alors même …
Enfin si quelqu’un a des réponses valable je suis preneur, d’avance merci à vous.
J’ai aussi débuté l’Oeuvre d’Asimov par le Cycle Fondation. J’ai terminé il y a peu les deux préludes (Préludes et Aube à Fondation) et j’ai entamé il y a deux semaines les deux premiers Tomes des Robots.
Dans mon édition de Prélude à Fondation, Asimov dévoile dans la préface la chronologie de ses romans:
1. Les Robots 2. Un défilé de Robots 3. Les Cavernes d’Acier 4. Les Robots de l’Aube 5. Les Robots et l’Empire 6. Les Courants de l’Espace 7. Tyrann 8. Cailloux dans le ciel 9. Prélude à Fondation 10. Aube de Fondation 11-12-13-14-15. Le Cylce Fondation.
Je suppose qu’en lisant la totalité de ces romans, la fin de Terre et Fondation prend une autre dimension car Daneel est présent dans une grande partie des romans cités plus haut.
J’ai, sinon, moi aussi trouvé cette fin “étrange”, voir même “décevante” par rapport à tout ce qui se passe dans les Tomes précédent, une fin ouverte à s’en arracher les cheveux et dont les explications sont bancales et expédiés, ce qui est étonnant venant d’Asimov.
Je m’attendais à une grande fin épique personnellement. Je pensais d’ailleurs qu’ils trouveraient finalement une Terre viable et que tout repartirait de là, des origines de l’Homme, mais bon j’étais trèèèèèèèèès loin.
Peut-être que Fallom est cet “ennemi” cette “menace” dont parle Trévize car il ne faut pas oublier, si mes souvenirs sont bons, que Daneel fut apparemment en lutte contre un autre robot, similaire à lui qui aurait été lié aux Humains de Solaria, planète d’où Fallom est originaire. Je ne suis plus sur à 100% des 3 lignes précédents ^^ mais je crois que c’était à peu près ça, corrigez moi si je me trompe.
Pour finir, c’est vrai que le Plan était limité à la Galaxie dans laquelle l’histoire se passe.
Pour ceux qui ont lu les Préludes vous avez sûrement remarqué d’où vient l’idée de Galaxia qu’exposent les Gaïens, bien que ce ne soit pas mentionné explicitement et que ça tienne en une phrase sur tout le livre, et que Seldon est bien le créateur de la Psychohistoire. Il a juste eu un ptit coup de pouce comme l’explique Daneel à la fin de Terre et Fondation ^^
Galaxia peut donc fonctionner dans la Galaxie où l’intrigue se déroule mais pas au delà, c’est bien, je crois, l’idée développée par Asimov.
Peut-être que la fin signifie que quoi que l’on fasse, même si une puissance nous guide (Fondation –> Seconde Fondation –> Daneel) ou nous dirige, on ne peut prédire notre avenir et calculer notre destin.
Personnellement j’ai adoré tout le cycle et j’ai vraiment été bien scotché par la fin ! Par contre, j’ai lu l’intégralité du cycle des robots et du cycle de l’empire avant de m’attaquer à Fondation. Donc pour ceux qui n’ont pas lu Asimov dans cet ordre, je peux comprendre que la fin avec le robot Daneel peut paraître tiré par les cheveux. Mais lorsqu’on a lu le reste de l’oeuvre d’Asimov dans l’ordre, tout prend sens et on est assez stupéfait de la place de Daneel dans le cycle de Fondation.
Pour les fans de l’oeuvre d’Asimov, ne pas oublier de lire son roman Nemesis, les débuts de la conquête spatiale, antérieur au cycles des robots. Comme tous ses romans, ça se lit d’une traite.
Bonjour,
Je ne retire pas que 20 pages pour clôturer un tel cycle, c’est assez frustrant…
Néanmoins, pour apprécier ce final, il faut peut-être le mettre en perspective. Comme d’autres l’ont déjà dit, le cycle des robots introduit le personnage de R Daneel. Son apparition à la fin du cycle de Fondation est du coup franchement logique et ironique. Daneel a compris la morale du cycle des robot, s’il veut exister et mener son plan à terme, il se doit de s’effacer de l’histoire et mener l’humanité à la baguette dans l’ombre. “Terre et Fondation” est une partie de “Fondation”, mais avec ce final, “Fondation” devient une simple partie supplémentaire de l’oeuvre d’Azimov, complétant le cycle des Robots. C’est un énorme retournement de situation, tout de même !
Le plan Seldon n’est donc qu’un maillon parmi tant d’autres. D’ailleurs, ce plan n’avait plus de sens depuis pas mal de chapitre (voire romans…). En fait, je pense que Azimov a pris un malin plaisir à ne pas satisfaire le lecteur, oui, car c’est une des règles pour retenir l’attention et créer de l’enthousiasme. Beaucoup (voire tous) ont préféré la première trilogie de “Fondation” et ont donc du mal à faire le deuil de Seldon, le Mulet, les 2 fondations… Mais c’est ainsi. L’humanité se doit d’avancer. Le plan Seldon a fonctionné, mieux qu’espéré d’ailleurs puisque il est accompli en moins de 1000 ans. La recherche de la Terre Originelle semble essentielle à ce nouvel empire, de la même façon qu’une personne accomplie, qui n’a plus de but, qui s’ennuie, va se noyer dans la nostalgie, un passé où il y avait un but, une raison de se battre. Une fois la seconde Fondation disparue, le nouvel empire n’a plus d’ennemi, plus de peur, et se retourne donc vers son passé, ce qui est logique en fait (mais inutile).
Si je parle de mettre ce final en perspective, c’est essentiellement avec des oeuvres d’autres auteurs. On est dans de la littérature d’anticipation, et dans ce domaine, le maitre reste tout de même Herbert avec son cycle de Dune. C’est peut-être le fait de l’avoir lu avant Azimov qui me fait apprécier Azimov à sa juste valeur. Dans “Dune”, l’histoire de l’humanité débute à un stade où la plus grande partie de l’univers est connu, mais seuls quelques systèmes sont colonisés. On est donc très loin après les cycles d’Azimov. Cependant, la seule préoccupation de l’humanité dans cet univers, où elle est la seule espèce dominante, reste ironiquement de se préserver et d’assurer sa pérennité, d’où le sentier d’or, Leto II et enfin l’univers quasi totalement colonisé et même après tout cela, l’Humain ne se sent pas tranquille, imaginant un autre univers, une autre menace. C’est comme si l’Humanité passait son temps à déplacer un tas de cailloux en se disant à chaque fois que le nouvel emplacement n’était pas sûr (vu qu’il est nouveau et inconnu, donc inquiétant) elle ne s’en sortira tragiquement jamais.
“Fondation” s’inscrit bien avant le cycle de Dune (Herbert parle justement d’un jihad Butlérien des millénaires avant Dune où les machines ont voulu exterminer l’humanité, tiens tiens…). Mais on parle toujours de l’humanité, et celle-ci a les même réflexes chez Azimov et Herbert, ceux de se préserver et de calmer la peur de disparaitre à tout moment. Tout le cheminement de “Fondation” devient donc logique. Alors qu’il s’agissait de surmonter l’effondrement du premier empire galactique et d’un possible moyen-age de 30000 ans, il s’agit ensuite de maintenir la pérennité de l’Humanité dans la galaxie, mais une fois la galaxie conquise et assurée, il s’agit alors d’affronter un danger plus grand qui dépasse l’ordre d’une galaxie : l’Univers. Mais alors, pourquoi Galaxia ? pourquoi Gaia ? pourquoi le déni de la Terre Originelle ? Tout simplement car un objectif en remplace un autre, même si le précédent n’a pas était atteint, il a au moins servi à quelque chose, faire croire que l’Humanité a un but 😉
Et mon petit doigt me dit que Azimov n’a pas persisté à écrire une suite au cycle de Fondation tout simplement car il existait déjà et s’appelait … Dune.
Les gars
Pour comprendre que la fin de Fondation est une réussite absolue commencez par lire le cycle des robots et tout devient cohérent
Durant la lecture de Terre et Fondation, j’imaginais que le personnage de Fallom pouvait être… Le mulet ! Son étrangeté, la crainte qu’il inspirait à Trevise, sa puissance mentale, son lien fort avec Joie (nous savions qu’il était originaire de Gaia) rappelant son lien avec Bayta Darell, son talent pour la flute rappelant l’instrument qu’utilisait le mulet… J’imaginais la possibilité d’une ellipse, d’un voyage dans le temps (les habitants de la nouvelle terre contrôlait bien le temps, enfin la météo !), qui n’a pas eu lieu !
Je n’ai donc pas de réponse, mais seulement l’occasion de partager mon interprétation !
Bonjour,
Ayant lu tous vos propos, je suis heureux de constater qu’un forum existe sur ce sujet et vous en remercie.
J’ai lu de cycle de fondation depuis Prélude jusqu’à Terre et Fondation, et iRobot.
Il me reste le cycle des robots a découvrir mais comme vous tous j’ai fini sur ce site parce que la fin m’as dérangée.
Environ 2500 pages d’une merveilleuse histoire ou l’individualité se mêle au Tout dans une justesse divine depuis la nuit des temps, et il termine en jetant aux oubliettes ce que Trevize symbolique.
Et cette zerotieme loi qui vient anéantir les trois autres ?
Même s’il me reste des ponts à faire avec le cycle des robots, même si ses 2 derniers tomes sont des commandes qu’il à du reprendre 30 ans plus tard, et en l’excusant évidemment des petites fautes qu’un auteur peut commettre, choisir galaxia qui empêche donc l’individu d’agir par lui même contre l’avis général est donc tout ce qu’il ne faut pas faire quand l’ennemi vient de l’intérieur.
Car Fallom et les solariens symbolisant ce danger n’en reste pas moins humains
L’empire met bien en lumière l’inertie d’un système civilisationnel dont les externalités ont une demi vie.
Et Seldon personnifie l’effet papillon autant que la ténacité (Même avec un petit coup de pouce de Daneel )
Soit il a voulu choqué le lecteur pour provoquer chez lui une réaction épidermique et ainsi valider le propos défendu tout au long de l’ouvrage, à mon sens l’équilibre du tout par l’expression de chaque individualité.
Soit c’était une demande spéciale ce qui même si je n’aime pas y croire, n’est pas à négliger étant donné la géostratégie contemporaine. Auquel cas, les commanditaires ne se seraient même pas aperçus de l’inharmonie finale étant donné l’aveuglement requis à la formulation d’un tel souhait.
Peut être est ce les deux, auquel cas ce cher monsieur Asimov comme son homonyme à la pomme était sincèrement lumineux.
Peut être aucune de ces hypothèses mais le propos de ce commentaire reste.(Je crois)
PS: il reste amusant de constater que la vitesse de la lumière indiquée dans le livre est de l’époque et que les sciences se précise chaque jour.
Pourvu que l’équilibre revienne en ces temps occultes.
Vive la méthode scientifique.
Hippo.