Je ne me l’étais jamais fait en entier, et je n’y avais pas joué depuis au moins 10 ans!

Super Ghouls’n Ghost, je me suis lancé et je ne l’ai pas lâché de la soirée, une bombe! Un bon plateforme à l’ancienne, signé Capcom.

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Prise en main difficile, vitesse de déplacement du personnage assez lente, mais possibilité d’effectuer un double saut temporisé qui une fois maîtrisé offre un contrôle exceptionnel!

Pour ceux qui ne connaissent pas, petit rappel du scénario:

Vous êtes le chevalier Arthur, et vous devez sauver la princesse Guinièvre (je crois qu’elle s’appelle comme ça si je me rappelle bien,) elle a été enlevée par le maître des

démons. Vous devrez traverser le royaume des goules, infesté de zombies et autres démons pour arriver jusqu’à la forteresse où est retenue prisionnère la princesse.  Voilà donc un scénario très basique où encore une fois un héros doit tuer des méchants pour sauver une princesse… Mais on adore ça!

L’intro du jeu mérite qu’on en parle, après toutes ces années, j’en avais aucun souvenir…

Vision paisible de la cour du royaume et de ses habitants, Arthur et Guenièvre sont dans le chateau et se font des petits bisous… (si si il se passe quelque chose entre eux je vous dis!) Puis, (et là pour l’époque on apprécie) plan de loin derrière la forêt en pleine nuit sur le chateau, un éclair et apparait un démon, un deuxième éclair apparaît un deuxième démon…Puis un troisième! Le plan est super beau pour notre petite snes, mais alors par contre enchaînement presque comique: la caméra avance tout droit vers la fenêtre du chateau pour mimer l’arrivée du démon, mais arrivé assez près, on assiste à une telle soupe de pixels que l’on se demande comment les designers se sont autorisés cet effet… On sent qu’ils étaient limités technologiquement, et qu’ils se débrouillaient comme ils pouvaient pour rendre leurs idées possibles techniquement. Enfin… Après on se retrouve dans le chateau, le démon entre en brisant la fenêtre et enlève la princesse.

Résumé du jeu au dos de la boite française

Résumé du jeu au dos de la boite française

Push Start, et c’est parti!

Avant de démarrer chacune de vos vies, vous visualisez le défilement du chemin qui vous reste à parcourir jusqu’à la forteresse. Ca c’est cool!

Nous sommes dans du pur jeu de plateforme. Le level design est pour ma part sublime (en se remettant dans le contexte de la super nes svp) et le bestiaire est très varié, ce qui en fait un jeu riche. A certains passages du jeu, nous avons droit à des effets pour le moins innatendus: par exemple ce scrolling intégré dans la muraille de la tour (niveau 5) qui vous donne l’impression de monter autour en avancant. C’est à la fois bien fait et mal fait…vous voyez ce que je veux dire? C’est pas la folie mais on apprécie!

Vous êtes donc le preux chevalier et Arthur, vous avancez en armure, et pourtant vous êtes très vulnérable. C’est ce qui fait toute la magie de ce jeu! Plus vous avancez, plus vous sentez que le but des programmeurs est que vous vous sentiez faible. Vous êtes en armure oui, mais si on vous touche une fois, vous vous retrouvez à poil (enfin en caleçon) et si on vous touche quand vous êtes à poil, vous êtes mort (vous vous transformez en un tas d’ossements…) C’est assez génial d’avoir joué là dessus car vous vous retrouvez parfois à parcourir de longues distances en “calebute” au milieu des morts vivants.  Pour compenser, vous gagnez tout de même des vies et des crédits assez facilement.  Parfois lorsque vous ouvrez un coffre, une espèce de sorcier apparaît et vouds transforme en bébé (ou en guêpe) et vous n’avez alors plus aucun moyen d’action… encore un petit détail qui fait que vous vous sentez vulnérable à chaque instant. D’autant plus que ces coffres sont censés vous apporter armures et armes…

Captures d'ecran au dos de la boite

Captures d’ecran au dos de la boite

Les armes, vous les trouverez donc dans des coffres ou en tuant des ennemis. Elles sont variées, et plus ou moins efficaces: la lance, les poingnards, les doubles flèches, la faux, les torches, et la hache. trois types d’armures: la grise, la verte (augmente la puissance de votre arme) et la dorée qui vous donne différentes arttaques magiques selon les armes.

J’ai trouvé les boss assez stylés, pas trop compliqués si ce n’est qu’on a pas vraiment le droit de se faire toucher… toujours cette vulnérabilité… Qui est accentué par le fait que l’on recommence chaque niveau dés le début, quel que soit l’endroit où on perd.

Lorsque vous vaincrez le dernier boss,  une surprise vous attend, il faudra alors garder son calme et reprendre la manette… je n’en dis pas plus, ceux qui l’ont finis savent de quoi je parle… A ce moment précis je suis allé me couché après plus de 3h00 de jeu (c’est ce qui m’a fallu oui… je suis un peu honteux) J’ai laissé la super nes allumée, et le lendemain soir je suis parti chercher ce p*tain de bracelet…

Mon ghouls’n Ghost m’a coûté 8€ complet, une affaire! Cela dit je mettrais bien un peu plus dans un neuf… Un neuf qui serait scellé dans le même blister que l’exemplaire du dessus… 😉

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Super Ghouls ‘n Ghosts