Je reprends cet article qui est dans mes brouillons depuis au moins six mois… Encore un billet que je n’ai jamais pris le temps de terminer. Celui-ci pourtant était presque prêt…

Il y a un peu plus d’un an, j’ai décidé de me remettre aux échecs. Ne m’étant pas du tout tenu au courant des nouveautés dans le genre, j’ai fait quelques recherches pour me trouver un bon jeu vidéo d’échecs dernière génération.

J’en ai testé deux :

Dans le courant du mois, je réaliserai les tests de ces deux jeux.

Mais sur cet article, je vais vous parler un peu de mon historique personnel avec les jeux d’échecs.

J’ai eu 30 ans cette année, et si vous suivez ce blog, vous savez que je suis du genre nostalgique ; je reste attaché aux choses de mon enfance, à mes p’tits jeux Megadrive, Nes ou Game Boy ; aux dessins animés que je regardais quand j’étais petit ; à Marty Mc Fly ; à Zelda ; ou aux échecs…

Les échecs et moi

Aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours vu des jeux d’échecs chez moi.

En fait mon père était collectionneur de jeux d’échecs, et pas des moindres : je me rappelle d’un jour où un journaliste pour une revue spécialisée américaine avait fait le déplacement depuis les Etats-Unis jusque chez nous, pour prendre en photo sa  collection. Cela pour vous dire qu’il avait quand même une sacrée collection.

Alors que je n’avais que 4 ou 5 ans, je passais tous les jours devant ces vitrines qui exposaient des jeux d’échecs de toutes sortes, de toutes les époques, de tous les pays. Certains étaient de véritables trésors, des pièces uniques ! D’autres, n’étaient même pas exposés, mais carrément conservés à l’abri, dans leur mallette d’origine.

Un de ces jeux en mallette était même un cadeau qui avait été fait à un homme d’État durant la Seconde Guerre Mondiale ! Je me rappelle de cette anecdote que mon père me racontait : il avait fait passer les 32 pièces et la mallette aux rayons-X pour vérifier qu’aucune des pièces ne cachait un microfilm… Digne d’un roman d’espionnage dans le genre !

Il n’y avait rien si vous voulez savoir… Mais cette histoire m’a toujours fait triper.

Mon père a collectionné les jeux d’échecs pendant plus de 30 ans, et à une époque où Internet n’existait pas !

On achetait pas sur ebay dans le temps, on faisait les marchés aux puces et les brocantes.

Touts petits, mon frère et moi, nous partions chaque week-end aux Puces de Clignancourt avec mon père (vous voyez, les brocantes ça date pas de l’ouverture du blog), et parfois nous rentrions avec un beau jeu d’échecs. C’est aussi comme ça que j’ai eu le goût de la collection et des beaux objets.

Voici une petite sélection de photos :

Evidemment, mon collectionneur de jeux d’échecs de père était aussi joueur. Et dés que nous avons (mon frère et moi) été en âge de comprendre de quelle manière se déplaçait chaque pièce sur l’échiquier, nous avons appris à jouer, avec pour ultime but commun de battre la figure paternelle.

Très vite (vers 11-12 ans), mon frère et moi remportions régulièrement les parties que nous jouions contre lui. On ne le voyait qu’un week-end sur deux, et entre temps, nous continuions de jouer l’un contre l’autre, en guise d’entraînement.

Bientôt, nous atteignions un niveau qui désarmait notre père.

La semaine, nous jouions sur un jeu d’échecs type Régence (Regency) qu’il nous avait offert (et que j’ai toujours). Les weeks-ends, nous jouions avec du Napoléonien ou du Stauton signé Jack London (pour les connaisseurs)… Les parties étaient folles !

J’ai joué comme ça jusqu’à mes 13-14 ans.

Et puis ensuite, il y a eu le skate, les copains, les nanas, les sorties… Et les échecs sont passés loin derrière.

Mais il y a peu, j’ai eu envie de m’y remettre

Le problème c’est que pour jouer aux échecs, il faut un adversaire…

Il y a bien les échecs en ligne pour trouver des adversaires, mais j’ai testé et j’avoue ne pas avoir accroché pour l’instant. Bien que je pense tout de même persister car ça me paraît un très bon moyen de progresser. J’ai d’ailleurs fait une partie avec un membre de France Retrogaming qui touche sa bille comme on dit…

Bref, c’est comme ça que je me suis lancé à la recherche d’un bon jeu vidéo d’échecs. Bien sûr, pour ceux qui me connaissent, il était évident que je n’en resterai pas à UN jeu d’échecs… Non seulement je me suis lancé dans l’accumulation des jeux vidéo d’échecs – et j’ai donc pu en tester pas mal – mais je me suis également mis à rechercher des jeux d’échecs électroniques.

En effet, en lisant certains tests sur internet, je me suis rendu compte que les jeux vidéo d’échecs étaient très liés aux jeux d’échecs électroniques – un peu comme le sont les jeux vidéo et les jeux électroniques finalement…

Et voici donc que je recherche désormais sur internet et dans mes petites brocantes, en plus de tout ce que je peux déjà chiner, des jeux d’échecs électroniques.

Alors comme je le disais au tout premier paragraphe de ce billet, cet article est dans mes brouillons depuis un bon moment et je n’ai fait que l’actualiser, mais du coup j’ai déjà récupéré et testé pas mal de jeux d’échecs électroniques et de jeux vidéo d’échecs.

J’ai d’ailleurs d’autres brouillons d’articles concernant les échecs déjà prêts à être publiés, comme par exemple les tests de Pure Chess sur PS Vita et Battle VS Chess sur PS3.

Dans de prochains articles donc, je vous parlerai de ces jeux d’échecs que j’ai achetés et testés. Je vous présenterai également ma petite collection de jeux vidéo d’échecs et de jeux d’échecs électroniques. Collection que je prends beaucoup de plaisir à faire car elle trouve une forte justification puisqu’elle est à l’intersection entre la collection de mon père (les jeux d’échecs) et la mienne (les jeux vidéo).

Et vous , est-ce que vous jouez aux échecs ? Que représente ce jeu pour vous ?