C’est l’été, et cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas plongé dans la lecture d’un roman.

En ouvrant quelques vieux cartons de livres que j’avais fermés il y a presque dix ans, j’ai retrouvé mes vieux bouquins de science-fiction – j’ai eu une période SF dans mon adolescence. J’ai notamment retrouvé les tome 3 et 4 du Cycle de Tschaï de Jack Vance (Le Dirdir et Le Pnume). J’ai soudain eu une irrésistible envie de relire cette saga que j’avais lue il y a bien quinze ans maintenant. Mais impossible de remettre la main sur les deux premiers tomes (Le Chasch et Le Wankh).

Direction la librairie pour me chopper l’intégrale en un seul volume.

Sur place, il aurait été disponible sur commande pour la semaine suivante. Mais pas envie d’attendre… En fait, c’était un besoin de lecture de science-fiction qui me tiraillait. Je suis donc allé dans le rayon dédié au genre pour voir si un autre titre n’attirerait pas mon attention.

Parmi les auteurs du genre que je connaissais, Isaac Asimov m’a sauté aux yeux, avec un titre en particulier : Fondation.

Je sors donc le bouquin – de la collection Folio SF – du rayon pour le retourner et lire le résumé de la quatrième de couverture.

En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers la galaxie. C’est dans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici trois siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines.  Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs.

Récompensé par le prix Hugo de la “meilleure série de science-fiction de tous les temps”, Le cycle de Fondation est l’oeuvre socle de la S-F moderne, celle que tous les amateurs du genre ont lue ou liront un jour.

Une fois que j’eus achevé de lire ces lignes, je savais que j’allais me consacrer à la lecture des cinq tomes qui composent Le cycle de Fondation et dont le premier volume, intitulé Fondation, a été publié en 1951, et dont le dernier tome (Terre et Fondation) a été publié en 1986.

Les cinq premiers tomes du Cycle de Fondation

Les cinq premiers tomes du Cycle de Fondation

J’en suis actuellement au tome 3 (Seconde Fondation), et la lecture m’a tellement pris que je me suis dis qu’une fois que j’aurai achevé la lecture de cette oeuvre socle de la S-F moderne, j’en parlerai sur mon blog.

Mais depuis j’ai découvert que Isaac Asimov avait tant été sollicité par les éditeurs comme par ses lecteurs pour créer une suite, qu’il avait entreprit plus de vingt années plus tard, d’écrire Prélude à Fondation et L’Aube de Fondation.

En apprenant cela, je me suis dit que j’aurais certainement dû commencer par ces deux tomes là puisque ils se situent chronologiquement avant les cinq premiers. Mais finalement il semblerait qu’il vaille mieux les lire dans leur ordre de publication. Un peu comme pour Star Wars quoi : c’est quand même mieux de se faire les épisodes 4-5-6 avant les 1-2-3…

J’ai également découvert que trois auteurs américains modernes de la Science-Fiction (Gregory Benford, Greg Bear et David Brin), disciples et amis de Asimov, avaient écrit après la mort de ce dernier, Le Second cycle de Fondation.

Ce qui porte cette saga à pas moins de dix tomes.

Sachant que je n’aurais pas le temps de m’enquiller toutes ces pages pendant l’été, et qu’il serait difficile de publier un article relatant de la saga en entier, je me suis dit qu’il serait plus intelligent de vous parler de chaque tome indépendamment les uns des autres, et de mettre à jour cet article avec des liens pour chaque tome traité sur le blog.

Une série d’articles à suivre sur le blog 😉